Coups de feu devant la mosquée de Brest: l’imam Rachid El Jay blessé par balle

Selon le Télégramme , plusieurs coups de feu ont été tirés ce jeudi vers 16 h devant la mosquée du quartier de Pontanézen à Brest. Deux personnes ont été blessées, dont l’imam Rachid El Jay.
Pompiers et policiers se sont déplacés en nombre sur les lieux. Les coups de feu ont été tirés à 16 h 19.Le témoignage du pharmacien qui a secouru les victimes
L’imam parmi les victimes.
🚨 Coups de feu devant la mosquée de #Brest
— Préfet du Finistère (@Prefet29) June 27, 2019
Jeudi 27 juin, peu après 16h, des coups de feu ont été tirés devant la mosquée du quartier de Pontanézen à Brest, faisant 2 blessés.
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Selon des témoins une voiture de type Clio 3 grise est arrivée et s’est arrêtée devant la mosquée. Un homme est sorti et s’est entretenu avec un autre individu. Le ton est monté. Plusieurs coups de feu, six ou sept toujours selon le Télégramme , ont été tirés avec une arme de poing. Le véhicule est reparti aussitôt après.
Deux personnes ont été blessées aux jambes. L’une des deux victimes serait le l’imam Rachid El Jay, très connu pour ses prêches sur internet. La seconde serait l’un de ses proches, qui assurait les captations vidéo de ses prêches.
L’auteur présumé des coups de feu aurait revendiqué son action sur son compte Facebook. Cette information a été confirmée de source policière et l’auteur présumé des coups de feu a été identifié. La PJ de Brest a été saisie de l’enquête. Les investigations s’orientent vers les milieux d’extrême droite.
Pas de pronostic vital engagé
Un pharmacien, installé à proximité de la mosquée, est venu porter les premiers secours aux personnes touchées. Les deux blessés ont été transportés à l’hôpital de la Cavale Blanche. Leur pronostic vital n’est pas engagé.
Le quartier est bloqué par les forces de l’ordre. La totalité des effectifs de police de Brest est mobilisée pour retrouver le véhicule des auteurs présumés. Une femme, témoin de l’incident, est entendue dans les locaux de la police.
Selon les témoins et les gens du quartier interrogés, la mosquée n’avait pas reçu de menaces ces derniers jours. François Cuillandre, le maire de Brest, est arrivé sur place vers 17 h 30. Le sous-préfet également. Ce dernier a assuré la communauté que tout serait mis en œuvre pour arrêter le ou les auteurs