Attentat de Nice : Tahar Mejri, inconsolable depuis la mort de son fils de 4 ans, est décédé

La police mène une enquête pour en savoir plus sur les circonstances de la mort du père de famille qui avait ému la France, en juillet 2016.
C’était l’un des visages de la tragédie de Nice, le 14 juillet 2016. Tahar Mejri, s’est éteint ce mercredi à l’âge de 42 ans. Son visage était connu de la France entière car il avait exprimé son désespoir devant l’hôpital de Nice où il cherchait encore une trace de son fils alors porté disparu, après l’attentat meurtrier. Son fils Kylan, âgé de 4 ans, était venu assister au feu d’artifice à Nice avec sa mère Olfa Ben Souayah Khalfallah, 31 ans, et ils avaient été fauchés par le camion fou conduit par le terroriste. Sa douleur et son triste destin avaient ému au-delà des frontières hexagonales.
Le père, Tahar Mejri, s’était immédiatement rendu sur place, mais n’avait pu que constater la mort de son épouse. « Ma femme est morte devant moi, au sol », confiait-il alors à Nice-Matin. Mais aucun signe de vie de Kylan. Durant trente-six heures, ce papa a sillonné les rues, appelé les commissariats, les hôpitaux, il a aussi lancé des appels sur Facebook. En vain. Samedi matin, le décès du petit garçon avait été confirmé à son père.Près de trois ans après la tragédie qui a pris sa femme et son fils, Tahar Mejri n’a pas survécu à la douleur qui l’habitait toujours.

C’est un post du groupe Facebook Mémorial des Anges qui a révélé l’information mercredi soir. « Mourir d’aimer…. C’est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de Tahar Mejri 42 ans, papa de Kylan Mejri décédé le 14 juillet 2016. Toutes nos pensées, notre affection et notre soutien à sa compagne Rachel qui malgré tout son amour n’a pas réussi à le sortir de son indicible souffrance » explique ce groupe en hommage aux 86 morts de l’attentat de Nice.
Selon Nice-Matin, la police enquête sur les causes de la mort de Tahar Mejri, mais rien ne permettrait pour l’instant d’accréditer la thèse du suicide. Ses proches avaient eu compris qu’il était de plus en plus difficile pour le quadragénaire de vivre avec ce souvenir.
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