Attentat de Brest: le tireur mentionne l’ancien patron des RG dans une lettre

Que sait-on du terroriste présumé de Brest, Karl Foyer ?
🗣️« Jeudi 18 avril, en rentrant chez moi, une camionnette noire s’est garée près de ma voiture. À l’instant où j’ai fermé la porte de ma voiture, la porte coulissante de la camionnette s’ouvrit et trois hommes cagoulés m’ont forcé à rentrer dans la camionnette »
🗣️“Ils m’ont ordonné d’égorger l’imam de Brest. Ils m’ont dit qu’il fallait que je passe à l’acte entre le 15 et le 30 juin. Que si je ne le tuais pas, c’est ma mère, mon père et ma sœur qui seraient tués”, a-t-il écrit. Il assure par ailleurs avoir reçu une puce électronique implantée dans le bras.
🗣️“J’en sais trop. Si la presse et Internet sont au courant de cette histoire, alors j’ai peut-être une chance de m’en sortir. Je suis profondément désolé auprès des proches de Rachid El Jay, je n’avais pas le choix. J’ai écrit ce message juste avant de passer à l’acte. J’essayerai de m’arracher la puce et de me cacher le plus longtemps possible”, a ajouté le jeune homme.
Le tireur explique avoir été terrifié et ébloui à l’aide d’une torche. Il dit ensuite qu’un des hommes a commencé à lui donner des informations très précises sur sa famille, dans le but de l’intimider.
«Il m’a ordonné d’égorger l’imam de Brest… »
Le terroriste présumé afirme qu’il fallait qu’il passe à l’acte entre le 15 et le 30 juin.
🗣️«Il m’a dit que si je ne le tuais pas, c’est ma mère, mon père et ma sœur qui seraient tués. Je n’avais pas le choix »
Toujours selon le journal local Le Télégramme, l’homme assure que l’un des ravisseurs aurait reçu un coup de téléphone. Sur l’écran de du téléphone, serait apparu le nom Patrick Calvar, ancien directeur général de la Sécurité intérieure (Dgsi) .
Le tireur de Pontanézen dit qu’ensuite, les hommes lui auraient implanté une puce dans le bras.
🗣️« Je pense qu’ils vont me tuer », poursuit Karl Foyer. « J’en sais trop. Si la presse et Internet sont au courant de cette histoire, alors j’ai peut-être une chance de m’en sortir. Je suis profondément désolé auprès des proches de Rachid El Jay, je n’avais pas le choix. J’ai écrit ce message juste avant de passer à l’acte. J’essayerai de m’arracher la puce et de me cacher le plus longtemps possible ».
La lettre se termine par une photo de sa carte d’identité pour authentifier les écrits. Il a été retrouvé mort non loin de sa voiture à Guipavas, près de Brest, et se serait suicidé d’une balle dans la tête,laissant des documents écrits près de lui toujours selon le Télégramme se basant sur une source policière.


🗣️« Il est inconnu des services de police, n’est pas fiché, et n’est pas connu comme appartenant à un mouvement d’extrême droite », a précisé cette source policière ajoutant que l’homme de 21 ans souffrait “probablement de troubles psychiatriques”.