Nîmes: Trois morts par balles en dix jours

Selon le journal Midi Libre un homme a été tué par balles dans la commune de Nîmes. C’est le troisième mort en moins de dix jours dans la capitale gardoise.
Un magistrat du parquet de Nîmes s’est rendu sur les lieux pour superviser le démarrage de l’enquête. Patrick Bottero, le substitut du procureur de la République de Nîmes vient de confirmer que la victime est décédée des suites de ses blessures et qu’une enquête pour homicide était ouverte. L’identité de la victime n’a pas été révélée officiellement à ce stade de l’affaire. Mais il s’agirait d’une figure locale nîmoise qui déjà eu maille à partir avec la justice. Cet homme serait né en juillet 1969 à Nîmes, toujours selon Midi Libre.
C’est le troisième mort en dix jours dans la capitale gardoise . En effet dimanche 16 juin au matin dans la banlieue nîmoise, deux hommes ont été retrouvés abattus de deux balles à la tête. D’après les premiers éléments de l’enquête de gendarmerie, la scène de crime ressemble à une exécution qui porterait la marque du grand banditisme. La piste du réglement de comptes est privilégiée.
Selon Objectif Gard, plusieurs fusillades à la kalachnikov ont été recensées ses derniers mois dans les quartiers-Est de la ville de Nîmes notamment dans la cité du Chemin Bas d’Avignon où encore du Mas de mingue.
Le calibre utilisé dans ses différentes exécutions devrait éclairer les gendarmes de la SR pour analyser le contexte de ces affaires qui laissent penser à un nouvel épisode de la guerre de narcotrafiquants qui a marqué la région de Nîmes ces derniers mois. Jusqu’ici des actes d’intimidation, des blessures par balles, y compris avec des tirs de Kalachnikov, avaient été constatées sur fond de trafic de stupéfiants.
Mais aucune exécution de cette sorte n’avait été recensée dernièrement. Sauf à remonter au début des années 2000 avec la guerre sanglante des machines à sous.